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La fin du bipartisme à la sauce espagnole ?

Mariano Rajoy (PP), Pedro Sánchez (PSOE), Albert Rivera (Ciudadanos) et Pablo Iglesias (Unidos Podemos) lors du débat du 13 juin 2016.

Mariano Rajoy (PP), Pedro Sánchez (PSOE), Albert Rivera (Ciudadanos) et Pablo Iglesias (Unidos Podemos) lors du débat du 13 juin 2016.

« España tumba el bipartidismo y deja en el aire el gobierno », « Rajoy gana las elecciones con un Parlamento ingobernable », « Lío general »[1]. Au lendemain des élections générales du 20 décembre 2015, les journaux espagnols s’inquiètent de la fin du bipartisme et de la situation politique inédite de l’Espagne. Aucun des quatre grands partis espagnols – le Partido Popular (PP), le Partido Socialista Obrero Español (PSOE), Podemos et Ciudadanos – n’est parvenu à imposer une majorité. Cette élection pas comme les autres met fin au bipartisme traditionnel (PP/PSOE) et acte la montée de deux jeunes partis. Pour bien comprendre le caractère exceptionnel de cette conjoncture politique, il faut entrer dans les rouages de la monarchie parlementaire espagnole. Tous les quatre ans, les Espagnols sont invités à voter pour élire les membres des Cortes Generales. En Espagne, les Cortes Generales désignent un parlement bicaméral composé d’un Congrès de 350 députés (un député pour 100 000 habitants) et d’un Sénat d’environ 260 élus. En raison des disparités démographiques sur le territoire espagnol, la population élit les députés au scrutin proportionnel de liste par province du pays (Ceuta et Melilla ont un statut particulier de villes autonomes) et les sénateurs au scrutin majoritaire plurinominal par province. A la suite des élections du 20 décembre dernier, aucun parti n’a réussi à atteindre les 175 sièges nécessaires au Parlement pour former un gouvernement. Le PP a obtenu 122 sièges, le PSOE 91, Podemos 69 et Ciudadanos 40. Pendant des mois, les quatre partis ont essayé de trouver un accord, de négocier entre eux pour pouvoir former un gouvernement. En vain. Face à l’impossibilité de trouver une entente, le roi d’Espagne Felipe VI a dissolu le Parlement le 3 mai 2016 et a convoqué de nouvelles élections le 26 juin. Comment analyser la campagne électorale des quatre grands partis espagnols ?

La campagne électorale

Le système espagnol d’organisation des campagnes électorales est assez différent du système français. En effet, les partis politiques espagnols n’entrent en campagne que deux semaines avant les élections. Ainsi, l’actuelle campagne électorale a débuté le vendredi 10 juin. Par conséquent, les campagnes sont de type « éclair »  : les politiciens occupent toute la scène médiatique pendant ces quinze jours.
Le système espagnol de campagne diffère également du système français sur le plan de l’accès des candidats aux médias publics. En effet, l’espace proposé dans les médias publics est obtenu en fonction du nombre total de votes obtenu par chaque parti au cours des dernières élections équivalentes[2].

Les partis traditionnels

En Espagne, le bipartisme politique est représenté par le PP et le PSOE. Pour la campagne du 26 juin, le PP a choisi comme candidat Mariano Rajoy, actuel président du gouvernement et Pedro Sánchez pour le PSOE. En choisissant Rajoy, le PP montre son soutien au président au pouvoir et également, la volonté de continuer les réformes mises en place depuis 2011. Avec Sánchez, le PSOE a voulu donner une autre image au parti. En effet, cette dernière a été fréquemment entachée par des scandales de corruption ces dernières années. Rien de mieux qu’un visage jeune et attractif pour redonner confiance aux électeurs socialistes.
Au sein de ces deux partis, la stratégie de personnalisation est assez différente. Dans le cas du PP, Rajoy et son équipe ont décidé de rappeler aux Espagnols tout le bien que Rajoy a fait, selon eux, pour le pays. Rajoy est décrit comme le « sauveur », celui qui a évité la faillite de l’État espagnol et diminué le chômage en créant des milliers d’emploi. Quant à Sánchez, il est désigné comme le nouveau visage du PSOE, quelqu’un censé n’avoir rien à voir avec la corruption des « anciens » du parti.
En analysant les spots des deux partis, on peut observer sur quels points ils cherchent à marquer leurs différences. Le PP a choisi de faire un spot où Rajoy est le seul protagoniste[3]. Avec une voix très sérieuse et le regard fixe, Rajoy avertit les Espagnols qu’un changement ne serait pas bon pour la stabilité du pays et que cela provoquerait la précarité et l’insécurité. Il affirme qu’il est le seul candidat capable de gouverner l’Espagne et que les élections du 26 juin sont une nouvelle opportunité, pour les Espagnols, de lui montrer leur soutien. Son message est clair, précis et rassurant. On peut dire que l’équipe de communication de Rajoy a plutôt choisi un spot classique mais solide qui correspond à une communication de maintien.
Au Parti socialiste, on a opté pour une courte vidéo où Sánchez est montré souriant[4]. Contrairement au spot du PP, Sánchez n’est pas seul : plusieurs personnes, montrant la diversité de la société espagnole, sont présentes. La volonté est de montrer que Sánchez sera le Président de tous les Espagnols: peu importe la couleur de peau, l’âge ou l’état de santé. Le slogan « Un Sí » est l’élément clé du spot. Il peut être traduit ainsi : « nous allons dire oui ». Avec cette expression, les protagonistes expriment ce qu’ils veulent : plus de social, plus d’emploi et une amélioration du système éducatif espagnol. Le spot est vivant, coloré. Sánchez est présenté comme un homme providentiel pour le pays, portant les roses de la lutte et de l’espérance espagnoles avec le poing serré.
Au sein du PP, les choix opérés en matière de supports de communication visent également à produire, sur le plan électoral, divers bénéfices de distinction. L’équipe de communication a décidé de ne pas faire d’affiches pour le 26 juin. L’argument est la volonté de réduire les coûts de campagne. C’est un choix stratégique de la part du PP. Ainsi, les membres du parti montrent aux Espagnols qu’ils se soucient de ses dépenses. En effet, l’État espagnol finance une partie des campagnes électorales. Chaque parti a droit à des subventions calculées en fonction des sièges et des votes obtenus lors des dernières élections.
L’affiche du PSOE illustre, quant à elle, un Sánchez souriant qui regarde vers la droite. C’est une façon de montrer que, avec Sánchez, les Espagnols regarderont vers le futur. Son slogan « Vota sí, un síí por el cambio » (« Vote oui, un oui pour le changement ») est placé en bas d’une couleur rouge vive. L’affiche et le slogan ont été modifiés. En effet, pour les élections du 20 décembre, le slogan était « Vota por un futuro para la mayoría » (« Vote pour le futur de la majorité »). Sur l’affiche du 20 décembre du PSOE, Sánchez regarde droit devant lui. Les modifications d’image ont donc été très discrètes pour l’affiche du 26 juin.

Les outsiders

Les trois partis qui composent les deux formations adversaires aux partis traditionalistes, Unidos-Podemos et Ciudadanos (C’s) ouvrent une nouvelle page dans l’histoire politique espagnole. Cette dimension est fortement mise en valeur dans leur campagne électorale.
La première coalition politique du nom symbolique de Unidos Podemos, est signé ce 16 mai dernier et  fait suite à une consultation interne des partis approuvé à 98% à  Podemos  et 87,5% à  Izquierda Unida.
Le premier parti qui la compose, Podemos, situé à l’extrême gauche de l’échiquier pour certains et à gauche pour d’autres, est né du Mouvement des Indignés – du 15 Mai 2011 à La Puerta del Sol de Madrid. Le second, Izquierda Unida représente, quant à lui  le communisme espagnol. Cet accord signé entre les deux partis, a conduit à la sélection, comme représentant de la coalition, du porte-parole charismatique du parti Podemos, Pablo Iglesias. Bien que cela n’empêche pas les deux partis de mener des actions de communication séparées, autour d’un programme commun.
La seconde formation politique nouvelle mais moins récente est Ciudadanos. Née en 2004, elle située au centre-droit de l’échiquier politique.
Ces deux formations qui arrivent comme des « outsiders » dans le champ politique sont donc distantes idéologiquement, mais l’observation des premières actions de la campagne électorale montre que des éléments les rapprochent. Les deux partis insistent sur la nécessité de la fin du bipartisme, sur le changement, le futur et symbolisent dans leurs spots une image de « salvateur ».
Le premier spot électoral de Unidos-Podemos[5], d’une durée de 1:45 mn, intitulé, Volver a sonreír (Sourire à nouveau) est centré sur les citoyens espagnols de tous horizons et de toutes générations. Le spot, qui s’inscrit dans la campagne « 26J, La sonrisa de un país », se présente sous la forme d’un scénario « après le 26 Juin » où Unidos-Podemos gagnerait les élections générales. Cette situation engendrait un nouveau départ pour l’Espagne, un retour du bonheur symbolisé par le slogan « Le sourire d’un pays ». Le tout est narré par une voix off sur fond de musique crescendo. Le spot présente métaphoriquement la coalition comme une figure salvatrice pour l’Espagne et une renaissance politique pour le pays. En filigrane : une critique le bipartisme espagnol traditionnel entre Conservateurs (PP) et Socialistes (PSOE). Le message envoyé est celui du changement, d’une transformation de l’horizon des possibles. L’affiche électorale incarne cette figure – multitudes de visages souriants, hommes-femmes, regard franc, regard dans les airs – symbolisant une attitude plus qu’un message : une attitude positive face au changement qu’Unidos-Podemos représenterait.
Le parti Ciudadanos, lui, insiste sur la force du peuple espagnol dans son spot intitulé, Los héroes anónimos[6] (Les héros anonymes). Ce spot se démarque des autres car il  présente  une scène de vie quotidienne dans un bar. Il est question de chômage, de saturation des Espagnols ne souhaitant plus d’élections, sur l’inaction de Mariano Rajoy qui fait référence en réalité à sa grande discrétion ces derniers mois face à ses instabilités politiques. Le spot envoie un message aux citoyens que l’on peut décrypter ainsi : non seulement un message de changement, mais une volonté de « redonner » ou de faire plus de cas des citoyens à travers la critique de la politique de Rajoy par la voie des protagonistes. On y retrouve deux aspects, celui de la narration et celui de la figure salvatrice du parti avec en fermeture un discours télévisuel d’Alberto Rivera.
Cependant, ce spot a été beaucoup critiqué en Espagne en raison de la présence d’un protagoniste qui se présente ouvertement comme la caricature de Pablo Iglesias, reconnaissable par son physique mais surtout les propos et sa posture dans le spot. Il s’agit d’une figure stéréotypée qui tend à l’associer aux partis extrémistes et populistes, à travers de déclarations telles que : « Le pouvoir pour le peuple ». Cette phrase reprise par un des protagonistes[7] de la scène illustre l’image négative que le parti Ciudadanos cherche à donner du parti de Pablo Iglesias, qu’il voit comme un danger pour l’Espagne. Un spot à double-tranchant entre volonté de changement et critique frontale à l’adversaire. Le parti C’s montre, une fois de plus, dans son affiche que les temps sont au changement et aux accords à travers le slogan « Tiempo de acuerdo, tiempo de cambio »[8] et l’image d’Alberto Rivera serrant la main à un individu que l’on ne peut identifier, incarnant l’image du compromis, d’un accord. Cependant, le ton est ouvertement donné dans le spot : il n’y a pas de place pour Unidos-Podemos dans ce processus.
La différence dans la réalisation audiovisuelle et visuelle des campagnes entre partis traditionnels et nouveaux partis est que les premiers restent relativement traditionnels dans la mise en forme du message. Il s’agit de faire un bilan pour Mariano Rajoy et de présenter les points importants de son programme. Pour le PSOE, le message est celui d’une volonté de changement et de diversité mais le candidat reste le personnage central du spot. Bien qu’il soit plus innovant par certains aspects que Mariano Rajoy, il met en avant des propositions de son programme alors que les seconds sont davantage dans le registre du « storytelling » et de l’émotion.

Podemos : un blocage politique ?

La conception des campagnes diffère entre partis traditionnels et nouveaux partis. Il reste cependant un point où ces partis se rejoignent : la volonté de faire barrage à Unidos-Podemos, partagée par C’s, le PSOE et le PP, qui considèrent les premiers comme « extrémistes ».
Ce tir de barrage s’est exprimé lors du premier et dernier débat télévisuel du 13 juin dernier entre les quatre partis dont les candidats étaient donnés premiers par les sondages. Malgré les réticences de Mariano Rajoy à débattre avec Pablo Iglesias qu’il qualifie « d’extrémiste » et de « populiste », il n’a pas pu éviter, cette fois-ci, ce débat avec les nouveaux partis. En effet, depuis le 20 décembre 2015, les nouveaux partis sont représentés au Parlement, argument que le PP avait utilisé le 20 décembre lorsque les nouveaux partis ne bénéficiaient pas de cette représentation.
Ce débat a donné lieu à des bilans critiques du PSOE, de C’s, et d’Unidos-Podemos sur la politique économique du PP sur la réforme du travail. Celle-ci aurait engendré, de leurs points de vue, plus de chômage, de précarité, plus de problèmes sur la protection du travail, aurait augmenté le déficit au niveau de l’économie et de l’éducation, notamment. Des désaccords importants s’affichent également sur les réformes institutionnelles faites et non faites concernant les cas de corruption, particulièrement celles qui éclaboussent le PP depuis plusieurs mois. Les trois partis adversaires critiquent à l’unanimité un manque d’actions concrètes. Le dernier point de critiques importants provenant principalement de Pedro Sánchez et de Pablo Iglesias est le thème des réfugiés. Les deux partis accusent le parti au pouvoir d’inertie face au processus d’accueil de réfugiés que l’Espagne devrait appliquer selon les consignes de Bruxelles.
Il y a quatre postures principales dans ce débat :

  • celle de la défensive pour Mariano Rajoy qui tente à l’aide de chiffres de contrer toutes attaques sur l’échec de son mandat ;
  • la posture arrogante de Pedro Sánchez qui, critiquant le gouvernement de Mariano Rajoy, ne manque pas de critiquer Pablo Iglesias même lorsqu’ils sont en accord sur le fond ;
  • la posture de l’accusateur de Alberto Rivera avec des accusations majoritairement tournées vers Pablo Iglesias qu’il qualifie d’hypocrite, d’extrémiste, de populiste et qu’il accuse de financer illégalement des partis étrangers comme le parti du président vénézuélien, Nicólas Maduro ;
  • la posture du conciliateur de Pablo Iglesias qui malgré les attaques du PSOE rappelle plusieurs fois sa volonté de former un gouvernement progressiste entre PSOE et Unidos-Podemos dans la mesure où il n’y aurait pas de majorité parlementaire le 26 juin.

Les derniers sondages prévoient une arrivée en tête avec 29% pour le PP, suivi de Unidos-Podemos avec 26%, puis le PSOE qui tombe à la troisième place avec 20,5%. Avec cette coalition, Podemos récupère les votes du 20 décembre de Izquierda Unida soit 3, 7%. Quant au PSOE, il perd sa seconde place car il est de plus en plus perçu par les Espagnols comme le parti qui veut le pouvoir à tout prix en référence à ces multiples manœuvres pour faire des accords avec tous les partis, Podemos, PP, C’s, bien que certains soit idéologiquement opposés au PSOE. Enfin, comme quatrième liste sortante, le parti C’s avec 14,5% des voix[9].
Il devient presque nécessaire de pactiser entre les différents partis pour les prochaines élections. Cependant, comme le montre la fin du débat, rien n’est moins sûr : le PP maintient que le parti en tête doit gouverner seul, le PSOE ne se prononce pas clairement sur les partis avec lesquels il souhaite pactiser, Podemos souhaite former une gouvernement « progressiste » avec le PSOE, et C’s souhaite un « accord » entre le PP et le PSOE pour changer l’Espagne et bloquer « l’extrémisme » de Podemos. Le déblocage politique espagnol ne semble donc pas être pour le 26 juin puisque les animosités envers Unidos-Podemos se sont amplifiées depuis le 20 décembre 2015, notamment de la part de Pedro Sánchez qui semble de moins en moins prêt à faire un accord avec Podemos. Principalement, en raison du refus du parti à l’investiture de leader socialiste en mars 2016, refus que Pedro Sánchez rappelle à trois reprises lors du débat, alors même que selon les intentions de vote, Podemos serait le deuxième parti fort de l’Espagne.
Bien plus qu’un débat critiquant le gouvernement de Rajoy, cet épisode révèle une volonté d’isolement politique à l’égard de Podemos. Et ce ne sont pas les médias espagnols généralistes, nationaux de tous horizons politiques comme El Mundo, El País, ABC, La Razón, ou encore sur les chaînes publiques espagnoles RTVE qui viennent rééquilibrer la balance. Le traitement médiatique du parti de Pablo Iglesias est loin d’être favorable dans les médias, accusé entre autres choses d’entretenir des liens « douteux » avec des formations politiques étrangères. Dans bien des cas, lLes médias n’en parlent pas, pénalisant le parti sur sa défense et ses propositions.
Podemos perd dans cette bataille médiatique une partie de sa visibilité au niveau de l’électorat alors que, paradoxalement, l’élément considéré comme « naturel » de sa campagne sont les réseaux sociaux. Sur Twitter et Facebook, principalement, les militants retransmettent en effet systématiquement des directs de débats, de rassemblement ou encore l’accord entre Pablo Iglesias et le leader de Izquierda Unida, Alberto Garzón sur « Facebook Mentions ». Si Podemos, ne trouve pas d’espace suffisant dans les médias de masse, il reste cependant le leader sur les réseaux sociaux en termes de « followers » : plus d’un million sur Twitter, suivis de loin par les autres partis, qui ne dépassent pas les 260 000[10]. L’importance des réseaux sociaux est telle que lors des conférences de presse du parti, il y a en général une vingtaine de personnes pour live-tweeter. Il n’est pas étonnant que l’électorat principal du parti soit situé entre 16 et 34 ans avec 30% d’intention de votes[11].
Dans cette campagne électorale, Podemos prend des coups de toutes parts tout en essayant de se rapprocher des Socialistes, notamment, à travers la multiplication de déclarations qui encensent l’ancien chef de file du gouvernement, le socialiste Zapatero, perçu comme une récupération médiatique de Pablo Iglesias. Le parti modère son image : c’est une stratégie bien pensée, mais il reste à savoir si le 26 juin les Espagnols auront le courage de dépasser cette peur du changement et de reléguer les partis traditionnels au second plan.
De nos correspondantes en Espagne, Mathilde Armien et Thérèse Massamba
[1] Gros titres, respectivement, des journaux El Mundo, La Razón et El Periódico, le 21 décembre 2015. Disponible en ligne : < http://kiosko.net/es/2015-12-21/general.html>.
« L’Espagne fait chuter le bipartisme et se retrouve sans gouvernement », « Rajoy gagne les élections avec un Parlement ingouvernable », « Le désordre total ».
[2] Article 61 de la Ley Orgánica 5/1985, de 19 de Junio, del régimen electoral general.
[3] Disponible en ligne : <https://www.youtube.com/watch?v=dP4QAhL9vv8>
[4] Disponible en ligne : <https://www.youtube.com/watch?v=-FrjyosuInE>
[5] Disponible en ligne : <https://www.youtube.com/watch?v=8sLnTchp1fY>
[6] Disponible en ligne : <https://www.youtube.com/watch?v=hXZLUrsIda4>
[7] « No el poder por el pueblo pero por su gente »
[8] « Temps d’accord, temps de changement »
[9] EL PAIS, « Sondeo electoral con estimación de escaños para el 26-J », El Pais.es, 20 juin 2016. URL : <http://elpais.com/elpais/2016/06/18/media/1466262016_827533.html>
[10] EUROPA PRESS, « Podemos se ve “un paso por delante” en las redes sociales, su “medio natural” y el “vivero” en el que crecieron », El Diario.es, 22 mai 2016. URL : < http://www.eldiario.es/politica/Podemos-delante-sociales-natural-crecieron_0_518648284.html>.
[11] METROSCOPIA, « ¿Hombre o mujer? ¿Edad? Así son los votantes de PP, PSOE, C’s y Podemos », Metroscopia.org, 11 octobre 2015. URL : http://metroscopia.org/recurso/pp-psoe-podemos-ciudadanos-edad-genero/>.